Lectrices, Lecteurs, amies, amis !
Une vraie lectrice m'a demandé si je publierais les Carnets de Sierra du Tome quatre des Eveilleurs, "Le passage".
Alors, voilà, et après j'écris un vrai article, promis juré !
Prenez soin de vous !
P.A.
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Enfermés dans leur tour,
les Nomades ont oublié que l’essence même de la joie d’apprendre
est la découverte et le partage.
Ils apprennent mais ne partagent plus.
Comme ils ne partagent plus, ils ne découvrent plus,
ils ressassent.
Les meilleurs professeurs
ne sont pas toujours ceux qui savent le plus
mais ceux qui aiment partager.
Les meilleurs amants aussi…
Carnets de Sierra, extraits,
in Archives apocryphes
de la Guilde des Nomades de l’Écriture.
*
Ne dit-on pas jouer d’un instrument,
jouer une pièce de théâtre, un opéra?
Écrire c’est jouer de la plume,
jouer des idées, des émotions, des mondes imaginaires.
Comme l’enfant, le comédien, le musicien, l’écrivain joue.
Il joue à entrer et à sortir de mondes multiples,
il joue avec les mots,
il joue à être d’autres personnages, à vivre d’autres vies,
il joue avec ses émotions, ses tripes, ses peurs,
Il joue avec le temps et contre lui,
il joue serré, il joue gros, il joue avec le feu,
Il joue un tour, il en joue deux,
il joue sur tous les tableaux,
Il joue les amants, les durs, les incompris, les victimes, les héros
Et ce n’est jamais joué d’avance.
À la question:
Que faites-vous? Quel est votre métier?
Le Nomade de l’Écriture devrait être fier de répondre:
«Moi, monsieur, je joue !»
Carnets de Sierra, extraits,
in Archives apocryphes
de la Guilde des Nomades de l’Écriture.
*
Les Nomades exaltent de la foi d’écrire.
Mais la foi n’est rien sans la joie.
La joie. Pas la souffrance.
La joie, ce n’est pas celle d’y arriver, du travail accompli.
C’est dans la quête que la joie est éprouvée.
C’est pendant le travail, pendant l’écriture, pendant le voyage, que l’on éprouve sa foi. Sa joie.
La joie est fondamentale.
Les Nomades l’ont oublié.
Ils ne voyagent plus.
On veut nous faire croire que la joie du travail ne surgit qu’après l’effort.
C’est faux.
Dans l’écriture comme dans le voyage, la joie naît du parcours, du travail lui-même.
Une fois la tache accomplie, il ne reste qu’à recommencer car aucun texte n’est jamais abouti.
Qu’on se le dise ! Il s’agit d’une quête sans fin.
Carnets de Sierra, extraits,
in Archives apocryphes
de la Guilde des Nomades de l’Écriture
Pierre...Feuille...Ciseau ! 09/10/2013 19:02
Pauline Alphen 27/10/2013 00:45
Aurore. 28/09/2013 19:47
Pauline Alphen 27/10/2013 00:39
Camille 18/09/2013 16:37
Pauline Alphen 27/10/2013 00:28
Emily 18/09/2013 05:41
Pauline Alphen 27/10/2013 00:22
Valériane C. 14/09/2013 11:53