2 février 2010
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09:44
OK, je suppose que l'un des premiers commandements du blogueur néophyte est:
"Tu écriras ! Tu écriras même si tu n'as aucun lecteur et que ton blogrank est zéro".
Blogrank ! ! J'ai du mal à le croire !
On se lance dans l'aventure du blog après moult réflexions sur l'égocentricité de cette initiative et quand, finalement, on ose, poussée par un désir altruiste de partage et de communion avec ses semblables, vlan ! Blogrank !
Pourquoi ne peut-on plus rien faire sans entrer dans des statistiques et être immédiatement en compétition avec… la planète ?!
Se prendre un: "Votre blogrank est de 0", "Vous n'êtes pas dans le top des blogs" au réveil, c'est pire que de rater la gym le lundi matin. Pas bon.
En plus, ils nous prennent vraiment pour des bézoards rayés quand ils ajoutent: "Votre niveau est: confiance !"
Allez, on efface… On trouve une autre façon de commencer la journée, comme un auteur qui se respecte:
Le givre avait recouvert le jardin d'une pellicule blanche que le brave soleil d'hiver ne parvenait pas à percer. Le chat posait avec délicatesse ses pattes rousses sur la glace puis les secouait d'un air étonné. Le Temps Blanc était là…
Selon la météo, c'est un hiver "normal". Les 10 secondes de traversée du jardin en pijama pour aller allumer le chauffage dans la cabane ont suffit à me congeler l'âme.
Je sais, je ne devrais pas confondre l'âme et le corps de façon aussi puérile.
Mais c'est comme ça, ces températures polaires me congèlent l'âme ! Le corps, je n'en ai plus, disparu sous les couches de vêtements…
Ma fille est partie à l'école habillée en astronaute et même le chat a froid. Il n'ose plus entrer dans la cabane depuis qu'il a fait pipi sur les coussins où je pose ma tête surchauffée d'écriture dans l'espoir de faire le vide*. Il me regarde par la fenêtre, frigorifié et culpabilisant. Je crois qu'il n'avait jamais entendu un être humain crier aussi fort.
Les chats sont différents des ados: on peut hurler à s'en détacher la glotte, le lendemain leur chambre c'est toujours Beyrout.
Tiens, tout ça m'a mise de bonne humeur ! Egotrip peut-être… Ou simplement la magie de l'écriture?
La cabane doit être à bonne température. Claris m'attend. Je vais peut-être boucler aujourd'hui la première partie du volume 2. Enfin, la douzième version de la première partie du volume 2.
Belle journée à tous !
Pauline
*N.B. Le vide est un fantasme: c-a-d un but qui ne doit pas être atteint, juste rêvé.
"Tu écriras ! Tu écriras même si tu n'as aucun lecteur et que ton blogrank est zéro".
Blogrank ! ! J'ai du mal à le croire !
On se lance dans l'aventure du blog après moult réflexions sur l'égocentricité de cette initiative et quand, finalement, on ose, poussée par un désir altruiste de partage et de communion avec ses semblables, vlan ! Blogrank !
Pourquoi ne peut-on plus rien faire sans entrer dans des statistiques et être immédiatement en compétition avec… la planète ?!
Se prendre un: "Votre blogrank est de 0", "Vous n'êtes pas dans le top des blogs" au réveil, c'est pire que de rater la gym le lundi matin. Pas bon.
En plus, ils nous prennent vraiment pour des bézoards rayés quand ils ajoutent: "Votre niveau est: confiance !"
Allez, on efface… On trouve une autre façon de commencer la journée, comme un auteur qui se respecte:
Le givre avait recouvert le jardin d'une pellicule blanche que le brave soleil d'hiver ne parvenait pas à percer. Le chat posait avec délicatesse ses pattes rousses sur la glace puis les secouait d'un air étonné. Le Temps Blanc était là…
Selon la météo, c'est un hiver "normal". Les 10 secondes de traversée du jardin en pijama pour aller allumer le chauffage dans la cabane ont suffit à me congeler l'âme.
Je sais, je ne devrais pas confondre l'âme et le corps de façon aussi puérile.
Mais c'est comme ça, ces températures polaires me congèlent l'âme ! Le corps, je n'en ai plus, disparu sous les couches de vêtements…
Ma fille est partie à l'école habillée en astronaute et même le chat a froid. Il n'ose plus entrer dans la cabane depuis qu'il a fait pipi sur les coussins où je pose ma tête surchauffée d'écriture dans l'espoir de faire le vide*. Il me regarde par la fenêtre, frigorifié et culpabilisant. Je crois qu'il n'avait jamais entendu un être humain crier aussi fort.
Les chats sont différents des ados: on peut hurler à s'en détacher la glotte, le lendemain leur chambre c'est toujours Beyrout.
Tiens, tout ça m'a mise de bonne humeur ! Egotrip peut-être… Ou simplement la magie de l'écriture?
La cabane doit être à bonne température. Claris m'attend. Je vais peut-être boucler aujourd'hui la première partie du volume 2. Enfin, la douzième version de la première partie du volume 2.
Belle journée à tous !
Pauline
*N.B. Le vide est un fantasme: c-a-d un but qui ne doit pas être atteint, juste rêvé.
Karina Deblois 09/01/2011 01:30
karina deblois 06/01/2011 23:31
Pauline Alphen 08/01/2011 00:04
karina deblois 06/01/2011 23:30
Karina 29/12/2010 02:03
Pauline Alphen 02/01/2011 23:22
Nina 12/05/2010 19:41